Ici je vous offre 4 belles années de suivies à bord de mon kayak 😉 

Le plongeon huard ou plongeon imbrin pour les Européens. 

L’été, pour toute personne qui passe un peu de temps à proximité des lacs dans le nord du Canada, le ioulement solitaire du plongeon huard fait partie de l’expérience autant que l’air frais.

Selon le moment de la journée, le ioulement du huard ressemble à la fois à un ioulement et à un rire, un gémissement plaintif qui peut être entendu sur de longues distances sur l’eau. Les expressions anglaises « looney » ou « fou comme un huard » tirent leurs origines du comportement de cet oiseau aquatique.

Environ deux fois plus gros que le canard colvert, le plongeon huard affiche un plumage blanc et noir qui est facile à reconnaître, tout comme son ioulement. Sa tête et son bec pointu sont noirs et ils contrastent avec ses yeux rouges. Son cou présente une bande blanche composée de petites lignes verticales. Son corps allongé est un damier noir et blanc sur le dessus et d’un blanc argenté sur le dessous.

Maître de la déception, le huard est rarement vu à proximité de son nid. Pour protéger son nid, il l’abandonne bien avant qu’un prédateur arrive et il distrait l’intrus en apparaissant loin sur l’eau.

En général, deux œufs sombres, verdâtres ou brunâtres, camouflés avec des taches foncées sont pondus et les deux oiseaux se relaient pour surveiller le nid et l’incubation dure pendant environ 30 jours. Une fois éclos, les jeunes huards sont couverts d’un épais duvet brun foncé et ils savent déjà nager, même s’ils sont souvent aperçus sur le dos de leurs parents pendant leurs premières semaines.

« Source canards.ca »

 

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