Martres d’Amérique ou martres des pins / Pine marten /Martre americana  

Je suis tombé en amour avec cette petite bête. Alors j’ai fait quelques recherches !! Très dynamique, un savant mélange entre la démarche d’un carcajou, elle saute comme une belette, et de face elle ressemble à un bébé renard !! 

Description :

La martre est un petit carnassier appartenant à la famille de la belette, les mustélidés. Elle est à peu près de la taille d’un petit chat domestique, mais a les pattes plus courtes, le corps plus mince, la queue fournie et le museau pointu. La couleur du pelage va du chamois clair au brun foncé presque noir. En hiver, sa belle fourrure prend une teinte brun foncé, et sa gorge se marque d’une tache orange lustrée. Son pelage d’été est plus pâle et beaucoup moins épais. Les mâles pèsent environ 1 000 g, et les femelles, 650 g.

Habitat et habitudes :

La martre d’Amérique vit dans les forêts de conifères d’Alaska et du Canada, ainsi que, plus au sud, dans les Montagnes rocheuses, dans la région des Grands lacs et en Nouvelle Angleterre. La martre préfère les vieux peuplements de conifères ou de forêts mixtes, bien qu’elle cherche parfois sa nourriture en terrain découvert. 

La martre est un animal solitaire. Les adultes protègent leur domaine vital, ou territoire, en empêchant les animaux du même sexe d’y pénétrer mais y tolèrent le sexe opposé. De plus, les mâles et les femelles ne cohabitent que durant la période du rut, ou saison de reproduction. L’étendue du domaine vital de la martre dépend de la densité de sa population et de l’accessibilité de la nourriture. En période d’abondance, le mâle couvre une distance d’environ 3,5 km, qui peut doubler en cas de disette, le rayon des femelles équivaut à environ la moitié de celui des mâles. Les territoires sont beaucoup plus grands dans les zones d’exploitation forestière que dans les forêts inexploitées.

Au printemps et en été, la martre chasse à toute heure du jour, surtout à l’aube et au crépuscule, durant environ 16 heures par jour, ou durant 6 à 8 heures s’il s’agit d’une femelle dont la portée est encore au gîte. L’activité nocturne diminue avec les baisses de température, en effet, durant les mois les plus froids de l’année, la martre ne chasse que quelques heures, durant la période la plus chaude de la journée. Par mauvais temps ou s’il fait très froid, elle peut même se terrer pendant plusieurs jours.

Animal curieux et nerveux, la martre chasse en furetant sous les troncs abattus et les souches, à l’intérieur des arbres creux et dans les bouquets denses de jeunes conifères. En hiver, elle peut chasser sous la neige, dans les tunnels creusés par les écureuils roux, ou sous les troncs d’arbres recouverts de neige. Les bûcherons en aperçoivent souvent près de leur camp, et il peut arriver que disparaisse une boîte-repas. La curiosité, la férocité et l’instantanéité des réflexes de cet animal sont caractéristiques de la famille des belettes.

La plupart des gens qui l’ont étudiée ont observé que la martre n’aime pas l’eau. Toutefois, on a déjà vu des martres nager sur de petites distances.

Alimentation :

La martre est une grimpeuse agile, mais elle attrape presque toutes ses proies au sol. Son régime alimentaire est très varié, ce qui la met dans la catégorie des prédateurs non spécialisés; autrement dit, la martre mange tout ce qu’elle peut attraper. Elle se nourrit surtout de campagnols à dos roux, de souris sylvestres, de campagnols des champs, de lièvres, de gélinottes, d’écureuils, de musaraignes et, à l’occasion, d’amphibiens et d’œufs d’oiseaux. Elle mange aussi une grande quantité de baies, plus particulièrement des framboises et des bleuets.

Reproduction :

Le mâle et la femelle ne cohabitent que durant la période du rut, qui survient entre la fin de juillet et le début d’août. La femelle élève seule la portée, qui peut compter de deux à six petits, le plus souvent trois. Elle met bas en mars ou en avril, de huit à neuf mois après l’accouplement.

Cette gestation, ou intervalle entre la conception et la mise bas, exceptionnellement longue pour un petit mammifère est due au phénomène d’implantation embryonnaire différée : après l’accouplement et la fécondation, le développement de l’embryon s’interrompt très tôt, et l’implantation dans l’utérus ne se produit pas avant février. Ce phénomène s’observe également chez plusieurs autres mustélidés.

À leur naissance, habituellement dans un gîte situé à l’intérieur d’un arbre creux, les petits, aveugles et recouverts d’un mince duvet, pèsent environ 30 g. La mère les allaite durant une bonne partie de l’été, s’absentant peu longtemps tant qu’ils ne sont pas en état de quitter le gîte avec elle, en juin ou en juillet. La tâche d’élever les petits est extrêmement exigeante et la mère peut y perdre considérablement de poids. Il semble que les petits ne la quittent qu’à la fin d’août ou en septembre. Les femelles peuvent s’accoupler durant leur première année d’existence, mais la plupart ne le font pas avant l’âge de deux ans. Les mâles sont probablement incapables de se reproduire avant leur deuxième année également.

Source wikipedia et Fédération canadienne de la faune !!

 

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